Kalliste, “LA PLUS BELLE DES ÎLES”, c’est ainsi que les Grecs appelaient la Corse. Aujourd’hui, elle procure toujours l’émerveillement, la paix et le repos dans un paysage contrasté où la mer se mêle à la montagne. Et la rencontre avec une culture originale qui aime ses traditions.
La Corse s’ouvre sur Ajaccio, ses souvenirs napoléoniens et la route des Sanguinaires. Puis vient le port de Bonifacio. Sur la côte orientale, le golfe de Porto-Vecchio. La Castagniccia, haut pays couvert de châtaigniers où les villages bordent les crêtes.
Au nord, le Cap Corse qui s’enfonce dans la mer. Voici Bastia, le Vieux-Port et le quartier de la Citadelle. Calvi et son immense plage. Le golfe de Porto, avec ses murailles de porphyre rouge qui plongent dans le bleu de la mer.
En dehors de sa façade orientale, la Corse est une île montagneuse, ouverte par quelques bassins. Point culminant : Monte Cinto (2 710 m).
La Baie de Rondinara, un environnement naturel aux eaux claires entouré d’agréables pinèdes qui sert de pâturage aux vaches une partie de l’année. Rogliano, doté de nombreux monuments, l’édifice religieux qui se détache le plus des autres est sans aucun doute l’église Sant’Agnellu, avec sa très belle façade baroque.
La charcuterie est très certainement l’une des meilleures en France, la nourriture des cochons souvent en liberté est probablement à l’origine de son goût si particulier : coppa, lonzu, salsiccia, prizuttu et figatelli. Les fromages sont la seconde spécialité du terroir corse. Ils ont une réputation parfumée.
Prosper Mérimée (1803-1870) et Alphonse Daudet (1840-1897) ont ramené de l’île un souvenir ébloui. Le premier raconte avec sobriété, une sombre histoire de vendetta dans Colomba (Folio). Le second consacre trois nouvelles des Lettres de mon moulin (Folio) à d’étranges histoires de marins.
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